Cycle Up est une entreprise à mission dotée d’une raison d’être :
« agir pour l’économie circulaire et le réemploi des matériaux et produits de construction dans l’ambition de contribuer à la sobriété carbone, l’économie des ressources et la prévention des déchets. »
Cette mission nous anime depuis notre démarrage avec des convictions fortes, qui nous ont amené à lancer le projet de notre plateforme de matériaux dès 2017.
Nous avons choisi de résumer nos engagements et notre bilan d’impact au travers d’un rapport annuel que vous pouvez télécharger ici.
Cycle Up a été créé sur la base de constats très négatifs concernant l’impact du secteur de l’immobilier et du bâtiment sur l’environnement. Au travers de notre action au service de la massification du réemploi et de nos engagements, nous souhaitons prendre part aux enjeux climatiques.
Les déchets de construction et de démolition sont l’une des sources de déchets les plus lourds et les plus volumineux générés dans l’UE. Cela représente environ 25% à 30% de tous les déchets produits dans l’UE.
Alors que les enjeux de résilience font l’objet d’un consensus large, la transition d’un modèle de production et de consommation linéaire vers un modèle de gestion circulaire des ressources peine à se développer, et c’est particulièrement vrai pour la filière du réemploi des matériaux de construction, qui constitue en France plus de 68% de la production totale de déchet.
Aujourd’hui, nous proposons des solutions simples à mettre en œuvre pour prendre part au défi de réduction des déchets et pour soutenir un avenir plus durable.
Éviter la benne et lutter contre le gaspillage en recherchant des filières de réemploi ou de reconditionnement est une étape importante pour limiter l’impact carbone d’un chantier. En effet, de nombreux matériaux, équipements ou composants gardent une valeur technique ou d’usage intacte malgré une première utilisation et peuvent être utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.
Le réemploi de matériaux de seconde main permet de préserver l’environnement en évitant des déchets ainsi que la production et le transport de matériaux neufs inutiles.
Pour récupérer les matières et matériaux dans les meilleures conditions, nous visons à promouvoir le choix de mises en œuvres préservantes. Ainsi, en prévenant les encastrements inutiles, en évitant les collages démesurés et en choisissant des composants permettant une bonne maintenance et le remplacement des organes clefs, vous permettrez de multiples vies aux ouvrages que vous réalisez aujourd’hui pour demain.
La construction est, comme tous les secteurs de l’économie, largement impactée par l’enjeu de la sobriété carbone. Non seulement le secteur résidentiel, tertiaire et commercial émet près de 100 Mt eq CO2 chaque année, mais en plus la consommation de territoire lié à l’étalement urbain et à l’exploitation des ressources consomme les puits carbone naturels.
Les réglementations et normes du secteur incitent largement les acteurs à s’engager dans la construction bas-carbone, mais les pratiques et solutions se concentrent souvent sur le volet « performance énergétique » de la démarche.
Sans opposer les sobriétés entre elles, il est capital de rappeler que les matériaux et le carbone « gris » liés à la construction comptent pour 56% en moyenne des émissions de gaz à effet de serre sur le cycle de vie complet d’un ouvrage. En effet, plus le bâtiment sera performant d’un point de vue énergétique et plus son impact carbone aura un effet sur sa « matérialité ». Quand bien même, nous ne produisions que des bâtiments à énergie positive, neutres en exploitation, nous ne traitons pas la majorité des émissions.
Construire avec le réemploi, c’est construire bas-carbone et local. Généralement, c’est aussi moins cher si on agrège les économies liées à l’élimination des déchets et en comparaison de matériaux neufs.
Ne souhaitant pas de surenchère à la multiplicité des certifications déjà en place, le temps est venu de faire reconnaitre dans les labels et certifications actuelles les bénéfices climatiques et sociaux de cette nouvelle économie.
Il faudra s’appuyer sur les modalités de calculs de la méthode bilan carbone, et les données de la base INIES. Toute la filière devra se développer en transparence et faire « évoluer » les modalités de calculs en coopération avec l’ensemble des acteurs de l’économie circulaire.
Les clefs du succès se cachent dans la coopération, la transparence, la fiabilité et la valorisation des externalités sociales et environnementales aux côtés des performances économiques du modèle.
Les règles de la commande publique et les pratiques d’achat doivent largement évoluer pour sortir l’économie circulaire du champ de « l’innovation sympathique et créative » vers un modèle de développement économique local et de solutions opérationnelles à la maîtrise des budgets dans une logique bas-carbone.
Cycle Up s’inscrit également dans une logique de développement de filières de reconditionnement des matériaux et souhaite vivement avoir avec un impact social et territorial positif par cette activité.
En effet, au travers d’ateliers de reconditionnement et de plateformes de stockage ou logistique, nous avons d’ores et déjà créé plusieurs emplois en insertion (à Rilleux) ou en fin de parcours d’insertion (à Noisy)
La remise en œuvre des matériaux permet ainsi de relocaliser les emplois et de favoriser le développement de savoirs-faire autour du traitement des matériaux : réparation, reconditionnement, nettoyage, artisanat…
Le réemploi est à la fois un levier pour le développement des territoires et un véritable outil pour optimiser les projets de construction ou immobilier : moins de carbone, moins de déchets et plus d’emplois !