Depuis le 1ᵉʳ juillet 2023, le diagnostic PEMD a officiellement remplacé le diagnostic déchets, en place depuis 2011.
Selon l’arrêté du 26 mars 2023, il est imposé à tout maître d’ouvrage qui réalise une déconstruction ou une rénovation significative, en détruisant ou remplaçant au moins deux des éléments de second œuvre ci-dessous :
a) Plus de 50% de la surface cumulée des planchers ne déterminant pas la résistance ou la rigidité de l’ouvrage ;
b) Plus de 50% de la surface cumulée des cloisons extérieures ne déterminant pas la résistance ou la rigidité de l’ouvrage ;
c) Plus de 50% des huisseries extérieures ;
d) Plus de 50% de la surface cumulée des cloisons intérieures ;
e) Plus de 50% des installations sanitaires et de plomberie ;
f) Plus de 50% des installations électriques ;
g) Plus de 50% des systèmes de chauffage.
Le diagnostic PEMD doit ainsi
Le diagnostic PEMD se veut être une version plus complète de l’ancien diagnostic déchet. En effet, au-delà de quantifier la ressource ou le déchet, il sensibilise sur tous les modes de valorisations possibles, y compris le réemploi. Néanmoins, la partie dédiée au réemploi n’est pas réellement suffisante pour pouvoir entamer une démarche efficace de réemploi, car ne demande pas explicitement de photos, dimension ou description du matériau permettant de lui trouver des repreneurs.
Le diagnostic ressources est la première étape à toute démarche d’économie circulaire sur un bâtiment existant. Il consiste à changer de regard en pensant « ressources » au lieu de penser « déchets ». Le diagnostic ressources est une étude quantitative et qualitative des matériaux pour déterminer le potentiel de réemploi sur un projet. Plus le diagnostic ressources intervient en amont et plus le réemploi des matériaux sera bénéfique au projet.
En effet, le réemploi des matériaux de construction permet de participer fortement à la réduction de l’impact environnemental du projet (carbone, déchets, ressources…). Il s’inscrit ainsi, dans une logique d’économie circulaire valorisant ce qui était auparavant considéré comme un poste de coûts.
En phase programme & faisabilité
En phase diagnostics & études
aux équipes de maîtrise d’œuvre
En phase travaux & chantier
aux entreprises de déconstruction et curage, afin de valoriser les matériaux du site.
En phase amont d’une déconstruction ou d’une rénovation, nous analysons tous les éléments constitutifs du bâtiment existant (structure, enveloppe, second-œuvre, équipements techniques, aménagements extérieurs). L’objectif de ce diagnostic sera de déterminer le potentiel de réemploi des matériaux identifiés, in situ et/ou ex situ.
En amont du démarrage d’un diagnostic ressources, nous effectuons une première visite pour évaluer rapidement la qualité du site et les opportunités de réemploi. Si le diagnostic ressources s’avère pertinent, une analyse des documents du projet (diagnostic pollution, plans existants, plans futurs, etc…) nous permettra de préciser le périmètre et dimensionner notre intervention.
Nous intervenons sur tous les types d’ouvrages, en France métropolitaine : bâtiments publics, immeubles de bureaux, entrepôts, immeubles résidentiels, commerces, établissements de santé…
Celle-ci est réalisée par des diagnostiqueurs formés (ingénieurs et/ou architectes pour la plupart) qui vont qualifier et quantifier les gisements que nous identifions comme réemployables et réutilisables.
Ce peut être par exemple :
Le diagnostic ressources est une étape fondamentale avant toute opération de déconstruction ou de rénovation. C’est une démarche simple et rapide, qui permet de rendre compte du potentiel technique, architectural ou économique des matériaux et composants de l’ouvrage existant.
Le diagnostic ressources apporte toutes les clés pour un arbitrage éclairé de la valorisation des matériaux :
Un diagnostic ressources permet d’orienter vers les bonnes filières de valorisation chacun des matériaux :
Réalisé en phase programme,
le diagnostic permet de fixer les objectifs de valorisation imposés à l’ensemble des acteurs sur la suite du projet.
Réalisé en phase études,
il permet d’intégrer les matériaux identifiés dans le projet futur et d’enjoindre dans les marchés de travaux la dépose sélective en vue du réemploi.
Dans l’ensemble, quelle que soit la solution choisie, réemploi et/ou réutilisation in situ ou ex situ, tous les matériaux peuvent donc être mis en ligne sur notre plateforme. Vendre et acheter sur notre marketplace de matériaux de seconde main permet d’assurer la traçabilité des matériaux, de bénéficier de leur garantie et d’avoir une évaluation CO2 ainsi qu’une estimation des coûts logistiques.
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