En lançant notre marketplace de matériaux de réemploi, nos objectifs ont toujours été clairs : contribuer à l’économie des ressources en limitant les déchets au travers du réemploi, mais aussi favoriser la construction bas-carbone. En effet, choisir des matériaux de seconde main, c’est prolonger leur durée de vie et éviter l’impact de la gestion de leur fin de vie, mais également éviter la fabrication d’un matériau neuf et son transport souvent lointain.
Vendre un matériau de réemploi, c’est donc économiser des déchets et du carbone. Nous avons alors toujours pris le parti d’indiquer clairement, pour chaque transaction, les économies réalisées, ainsi que de manière plus globale, en haut de notre site internet, les économies réalisées depuis le lancement de la plateforme. En 2023, nous franchissons une nouvelle étape au travers de la certification de ces économies carbone.
Pas de greenwashing : au travers d’économies carbone certifiées, nous garantissons à nos clients et partenaires un impact réel avec des chiffrés basés sur une méthodologie et un référentiel certifié.
Parler de développement durable et de transition écologique est dans l’air du temps, y compris dans le secteur du BTP connu pour être responsable d’une partie importante de la production nationale de déchets et d’une quantité très significative d’émissions carbone liée à la quantité importante de matériaux nécessaires à la construction de nouveaux bâtiments. Nous assistons malheureusement à des campagnes de greenwashing courantes, où des acteurs peu scrupuleux mettent en lumière leurs quelques projets les plus vertueux parmi leur majorité de chantiers beaucoup plus impactants, ou encore mettent en avant du réemploi alors qu’ils ont fortement favorisé l’utilisation de matériaux neufs.
Au final, ce sont les chiffres qui parlent et la véritable valeur du réemploi sera toujours les kg ou tonnes de déchets et d’équivalent CO2 évités.
La prise de conscience environnementale a entraîné la multiplication de labels et de certifications écologiques (E+C-, BBCA, HQE…) répondant à des cahier des charges rigoureux, que ce soit pour la conception du bâtiment, sa performance énergétique mais également pour les matériaux de construction qui y sont utilisés.
La plupart de ces labels valorisent l’utilisation de matériaux de réemploi, mais imposent de pouvoir comptabiliser très concrètement les tonnes de carbone évitées. Ainsi, l’utilisation d’un référentiel certifié représente un véritable atout pour nos clients dans l’obtention de labels environnementaux pour leurs projets.
Notre méthode a été écrite en collaboration avec le cabinet Riverse, qui propose une standard de certification de crédit carbone pour les projets Greentech en Europe.
Leur expertise est de mesurer et vérifier l’impact carbone des projets d’économie circulaire, pour potentiellement monétiser celui-ci. En effet, le marché carbone volontaire (MCV) permet l’échange libre de crédits carbone pour financer des projets contribuant à la réduction, l’évitement ou à l’élimination de GES.
Cette méthode de calcul des économies carbone se base bien évidemment sur l’analyse des cycles de vie des produits avec des données issues des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) ou des PEP disponibles sur la base INIES, qui est la base de données de référence en France pour une grande partie des produits du bâtiment et de l’immobilier.
Ainsi, notre méthode basée sur le référentiel de Riverse a été validée et vérifiée par un auditeur tiers à savoir KPMG, qui bénéficie des accréditation ISO 14065 ou COFRAC ISO 17029 – CSR et possède plus de cinq ans d’expérience en matière d’audit, dont au moins deux ans dans le domaine de l’audit environnemental.
Cette certification récompense et valorise nos efforts quotidiens et ceux de nos clients et partenaires à trouver une seconde vie aux matériaux et éviter l’impact carbone de sa fin de vie et de son remplacement par un matériau neuf.
Se baser sur un référentiel connu permet de fixer des objectifs chiffrables d’amélioration du taux de réemploi ou du bilan carbone d’un projet. En devenant la norme, il permettra de réduire réellement empreinte environnementale d’un bâtiment et favorisera la transition vers un immobilier bas-carbone.
Notre objectif est de le faire vivre et de continuer à l’améliorer au travers de l’analyse toujours plus précise et approfondie des ACV de l’ensemble des matériaux avec lesquels nous travaillons, notamment dans le cadre des filières de reconditionnement que nous développons actuellement.
Nos clients accompagnés dans le cadre de projets immobilier reçoivent le bilan de ces économies en tonnes de carbone évité à la fin de nos missions. Ces économies intègrent les matériaux réemployés in-situ, ex-situ mais également l’approvisionnement extérieur en matériaux de seconde main.
Pour les clients de notre marketplace, chaque matériau vendu comptabilise des économies carbone et déchet qui sont indiquées sur la fiche produit et sur le bilan environnemental intégré au tableau de bord de chaque utilisateur. Ainsi, tout le monde peut se responsabiliser sur ces économies et être fier de son impact lié au choix de la seconde main.
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