Si nous vous disons que toutes les réponses ci-dessus sont correctes, vous croirez-nous ?
Implanté sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris à l’occasion de la COP 21 Le Pavillon Circulaire, lieu éphémère et ludique, a été imaginé par « Encore Heureux architectes » à l’initiative de la Ville de Paris et du Pavillon de l’Arsenal. Ce lieu est devenu un symbole de l’économie circulaire dont il met en œuvre les principes : les déchets des uns sont les ressources des autres.
Cette architecture expérimentale a été réalisée avec des matériaux de construction récupérés dans des logements parisiens : portes d’immeubles réhabilitées, anciens panneaux d’exposition, caillebotis de Paris Plages, chaises en bois, luminaires de voirie… Ses particularités résident entre autres en sa façade, constituée de 180 portes en bois provenant de la réhabilitation d’un immeuble de logements boulevard Serrurier dans le 19ème arrondissement ; en son sol, composé d’anciennes cimaises d’exposition en bois du Pavillon de l’Arsenal ainsi qu’en son mobilier collecté auprès des centres de valorisation et son éclairage réalisé avec des anciens luminaires urbains.
Entre son installation en octobre 2015 à sa mise aux enchères en mai 2017, le Pavillon Circulaire a accueilli de nombreux débats, activités et conférences ouverts à tous et orientés sur l’économie circulaire.
Ouverte en 1848, l’histoire de la gare de Lille Flandre est curieuse. Les architectes Léonce Reynaud et Sidney Dunnett décident d’exploiter l’ancienne Gare du Nord de Paris, « L’Embarcadère », qui, devenue trop petite, fut démolie, puis reconstituée, pierre par pierre, à Lille. Pour la petite histoire, l’étage supérieur et la pendule ne faisaient pas partie du bâtiment d’origine. Les spolias (du latin spolium) ou réemplois, désignent la réutilisation de matériaux (spécialement colonnes, chapiteaux et plaques de marbre) ainsi que d’œuvres d’art de monuments déjà existants comme matériaux de construction dans un nouvel édifice soit pour des raisons idéologiques, soit pour des considérations purement économiques. De façon plus large, ce phénomène d’appropriation désigne également l’utilisation d’œuvres d’art ou de pièces de monuments étrangers prises à l’ennemi pour embellir la ville du vainqueur en les intégrant dans de nouveaux ensembles.
Vers 1060, le doge Domenico Contarini décida, afin de conserver les reliques de Saint-Marc de reconstruire la basilique détruite lors d’une révolte en 976. Les architectes de la nouvelle église vinrent de Constantinople pour bâtir un ouvrage qui prend comme modèle l’église des Saints-Apôtres de Constantinople (536-546). Les travaux commencèrent vers 1063, mais ce n’est que dans la première moitié du XIIIe siècle, donc après la prise de Constantinople, que le narthex et la nouvelle façade furent construits et la plupart des mosaïques complétées, incorporant de nombreuses œuvres d’art, telles mosaïques, colonnes, chapiteaux et frises prises à Constantinople. Les 2 600 colonnes de marbre, porphyre, jaspe, serpentine et albâtre, ont été rapportées pour la plupart après des conquêtes de l’époque et envoyées comme butin à Saint-Marc. Pour la plupart, elles ne remplissent aucune fonction structurelle.
Le musée Musée d’histoire de Ningbo a été conçu par l’architecte Wang Shu, qui en 2012 a remporté le prix Pritzker d’architecture. Certains murs sont habillés de millions de tuiles recueillies dans les alentours. Cette méthode constructive était un moyen économique et commun de construire dans la région, avant la généralisation du béton. D’autres murs sont composés d’un assemblage mixte de bambous et de mortier de ciment. En effet, Wang Shu voulait utiliser des matériaux de remploi (dont des portes et des fenêtres) récupérées sur le site du chantier, afin de réaliser un parement qui puisse être l’occasion pour les habitants de renouer avec leur propre histoire.
Sources: La Voix du Nord; Wikipedia
Le réemploi des matériaux et le reconditionnement sont devenus des piliers essentiels dans la transition écologique et sociale. En effet, au-delà de leur rôle crucial dans la réduction des déchets et de la préservation des ressources, ces pratiques jouent un…
À la suite du succès de la première édition de notre opération de sensibilisation au réemploi, réalisée auprès des acteurs de Bretagne à l’automne 2023, nous avons décidé de renouveler cette opération en 2024 en territoire rhodanien. Pourquoi une Grande…
Brian NKONKI MIKANDA, Ingénieur travaux chez Fayat, une grande entreprise de travaux en bâtiment, a accepté de répondre à nos questions dans le cadre d’une collaboration avec Cycle Up sur le projet de rénovation Capucines. Un chantier sur lequel Fayat…