Le bâtiment est un secteur fortement énergivore. Les entreprises ont tout à gagner d’adopter des initiatives RSE afin d’optimiser la consommation énergétique de leur ouvrage et ainsi améliorer leur performance environnementale et sociale. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir trois tendances RSE dans la construction pour assurer une démarche optimale et durable.
La data et les outils numériques sont devenus des leviers intéressants dans l’optimisation du fonctionnement, du pilotage et de l’interaction avec les utilisateurs de nouveaux bâtiments.
Dans un smart building, il est par exemple possible de régler l’éclairage en fonction des présences, ou bien de piloter le confort énergétique bien plus intelligemment qu’avec une simple température de consigne.
On peut également mesurer des flux de déchets, d’énergie ou d’eau en finesse afin d’identifier des fuites, l’origine d’une panne ou de mettre en place des axes d’amélioration. Désormais, toute une série de solutions digitales permettent d’améliorer le pilotage au quotidien de l’immobilier.
Ces solutions répondent aux besoins des équipes d’exploitation ou de maintenance. Elles leur permettent d’améliorer leurs prestations de conduite d’installation ou de maintenance prédictive, mais aussi d’adapter divers scénarios d’usage.
Ces services s’adressent également aux utilisateurs, qui vont pouvoir mieux contrôler leur environnement et adapter les fonctions énergétiques à l’usage réel du bâtiment. Au travers de ces nouveaux outils, on espère que les bureaux allumés toute la nuit, ou qu’un logement chauffé à 24° alors qu’il est vide appartiendront prochainement du passé.
Nos immeubles sont bien souvent sous-utilisés. C’est le cas notamment des écoles et des bureaux vides le week-end et en soirée ainsi que des théâtres et des salles polyvalentes la plupart du temps libres en journée. La France compte déjà beaucoup de mètres carrés bâtis, l’idée est de songer à intensifier leur usage plutôt que d’en construire de nouveaux.
Cette démarche permettrait de limiter l’artificialisation des sols, les dépenses publiques et surtout les impacts environnementaux liés au secteur de la construction.
Le changement est complexe, car les bâtiments sont souvent pensés comme monofonctionnels. Une organisation nouvelle et de nouveaux équilibres financiers sont à penser afin de transformer des bureaux vides en logement ou pour basculer et mélanger des usages privés et public. Cette sobriété n’est certes pas facile à atteindre, mais la rareté du foncier et le besoin de maîtriser nos impacts carbones la rende indispensable.
Parallèlement à un pilotage digital et la mise en œuvre d’une véritable démarche de sobriété immobilière, il est primordial d’envisager de bâtir et de rénover nos immeubles avec un maximum d’intelligence environnementale.
En considérant le recours à une conception et une architecture bioclimatique comme une évidence (compacité, orientations, isolation, solarisation et ventilation), nous abordons ici la matérialité constructive.
Construire en utilisant des matériaux biosourcés, utiliser au maximum le réemploi, le recyclage et toutes les dispositions de l’économie circulaire, nous permettra de réduire au maximum notre impact environnemental.
Cette « tendance RSE » de l’économie circulaire et du réemploi, en plus de son impact climatique, propose aussi des bénéfices sociaux et sociétaux. Par exemple, le réemploi c’est la relocalisation des approvisionnements, tout en permettant la création d’emplois nouveaux sur les territoires, notamment pour le reconditionnement, la logistique ou la préparation des commandes.
Ainsi, c’est un immobilier plus sobre, plus efficace dans l’utilisation des ressources, et donnant une large place à des filières locales qui nous mènera vers les performances environnementales les plus avancées.
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